[Ville] Remparts sanglants

Messages : 603 Date d'inscription : 06/11/2010 Age : 46 Localisation : Gironde

Zafura a écrit:: J21

Cette nuit encore les hordes ont été repoussées loin de la ville. Le désert a résonné pendant des heures durant des hurlements des créatures ainsi que des divers bruits produits par nos système de défense. J'ai vu de mes propres yeux un amalgame hétéroclite de clou et d'autres objets en fer rouillé perforer un groupe de zombies, arrachant leurs entrailles qui vinrent éclabousser le sol. Des scies hurlaient leur colère vers les cieux alors que de plus en plus de chair putride venait s'entasser dans ses mécanismes, avant de finalement les stopper définitivement. Il faudrait penser à nettoyer leur axe rotatif des morceaux de tripes et de cervelle qui l'encrassent.

Mais ils étaient trop pour que l'on puisse tous les stopper, et c'est à l'assaut des murailles qu'ils se jettèrent, leurs ongles avides de nous déchirer de parvenant qu'à arracher leur propre vie. Grimpant lentement mais surement, comme une meute de fourmi assaillant un animal malade et gravement blessé. La plupart finissaient empalé sur les multiples morceaux de métal tranchant que nous avions planté sur nos murs, mais là où nous parvenions à en tuer un, deux autres prenaient sa place, escaladant son corps décomposé pour mieux progresser. Les piques en bois que nous avions solidement accroché au sommet de nos murs ont fait leur funeste ouvrage, empalant des centaines de mort vivants. Mais il en faut plus pour stopper la Horde. Les barbelés arraché au prix d'un morceau de bras, le grand fossé rempli à ras bord de cacavre, nos tourelles automatiques brisées, plus rien ne les retenaient.

Ils ont commencé à descendre en ville, et c'est alors que nous avons activé notre dernier espoir. Une vague bruine aquatique s'est répandue un peu partout, liquéfiant les chairs de nos ennemis mortels avec une rapidité déconcertante.

Nous avons survécu cette nuit, mais la prochaine signera notre arrêt de mort. Ceux qui l'ont compris nous fait déjà des adieux alors qu'ils franchissent les portes de la ville vers l'Outre-Monde, endroit où nous avons vécu, où nous avons combattu et où nous mourrons. Quelques un d'entre nous ont refusé de combattre plus longtemps. Nous sommes las, toutes nos défenses sont hors d'état d'usage. Nous ne tentons même pas de les réparer, car chacun sait que ce sont ses propres habilités qui lui permettront de vivre quelques minutes de plus ce soir. Les lance-pile sont chargés, les pistolet à eau rempli, les cutter affuté, les couteaux à dents aiguisé. Ce soir nous périrons, et nous disparaîtrons à jamais dans l'immensité du désert. Mais nous ne périrons pas seul, ils viendront avec nous. Dans notre tombe. Dans l'Aù Delà...

Remparts Sanglants ne sera bientôt plus...

eleda a écrit:: Quand nous sommes arrivés sur cette colline il y a 3 semaines, personne ne savait ce qui nous attendait et combien de temps nous résisterions.
Notre groupe de 17 personnes de la Famille Contaminée a suivi un chemin poussiéreux qui allait en direction d’une petite colline. On se disait que de là haut on verrait mieux les environs, et qu’on pourrait mieux faire face aux morts que l’on croisait parfois au détour d’un chemin ou d’une butte.

Arrivés sur place, quelques personnes étaient là, se demandant eux aussi ce qu’ils allaient faire ici. Dans un recoin, un peu de végétation laissait penser qu’il y avait de l’eau. Nous avons creusé et un ancien puits est apparu, une fois enlevé la couche de poussière.

Notre groupe était déjà organisé et nous nous connaissions tous. Naturellement on a proposé aux autres de collaborer avec nous pour essayer de tenir ici le plus longtemps possible et de rebâtir un semblant d’ordre au milieu de toute cette désolation.

Au cours de la journée quelques jeunes nous ont rejoints. Ils semblaient perdus et désemparés, ne sachant pas trop quoi faire. Ils n’avaient pas encore eu l’occasion de devoir survivre longtemps dans ses contrées. Quelques conseils plus tard et un semblant d’organisation permet de regrouper les énergies et la bonne volonté de tous. Un modeste campement sort de terre.

On a commencé à explorer les environs et dénicher des objets utiles enfouis sous le sable, la poussière et les débris. Certains anciens prédisent que nous subiront des attaques de plus en plus violentes à mesure que les jours passeront. On pense à tracer un périmètre qui deviendra une enceinte de défense.

Le soir à la veillée, une fois les portes fermées, quelqu’un émet l’idée de donner un nom à notre campement. Par une forme de dérision, nous convenons d’appeler cet endroit Remparts Sanglants, pour conjurer le sort. Nous n’imaginions pas que ce nom était aussi prémonitoire.

Les jours ont passés, déjà 3 semaines que nous sommes là. Personne ne reconnaitrait les lieux déserts que nous avons trouvés en arrivant ici. Nous sommes aussi un peu moins nombreux.

Nous avons fini par bâtir une petite ville bien confortable et sure, du moins jusqu’à présent. La nuit dernière a été rude. Nos défenses ont presque été brisées, mais une fois de plus nous les avons repoussés. Hélas, ils se regroupent encore plus nombreux pour ce soir, et cette fois nous ne pourront rien y faire. Il est trop tard pour rafistoler nos pièges et trappes.

Certains, las de lutter encore et encore, jour après jour, on décider de rester chez eux cette dernière nuit.

D’autres ont encore l’espoir de fuir dans la nature, de se cacher, de tenter de survivre au milieu des hordes errantes. Arriveront-ils à quitter les environs ? Rejoindront-ils d’autres survivants pour tenter une nouvelle fois d’organiser quelque chose ?

Une légende dit qu’il suffit que des gens se regroupent pour tenter de bâtir une ville et survivre, pour que cela attire les morts des environs. Les survivants seront-ils condamnés à un éternel recommencement ?

faradey a écrit:: Quand notre famille contaminee est arrive en ville, et a essayer de faire paraitre une peu d'ordre dans ces Remparts, un but a ete fixe. La plus part es habitants on rit, il croyaient notre but non realisable. Tenir 21 jours? Ca leur paraissait impossible. Pourant, ils ne pouvaient s'empecher d'esperer que le but serait realise, voir qu'on passerait meme plus longtemps en ville.
Nous avons eus une chance inouie, les zombies nous ont un peu oublies, pour s'acharne sur une ville, une quinzaine de kilometres plus loin, qui apparemant, n'allait pas durer longtemps. Les attaque etaient incroyablement facile a surmonter. Mais, personne n'oubliait, un jour, la vie ne sera plus aussi belle.
Il y a a peu pres une semaine, nous avoin crus que nos dernieres heures aprochaient. Car, une horde qui nous paraissait insurmontable se dirigait droit sur nos maigres deffences. Mais nous n'avons pas baisse les bras. Nous pouvions y arriver, nous pouvions ne pas laisser passer de zombies. Nous nous sommes tous reunis devant la maison d'un citoyen mort transformee en bar, et nous avons bu. Nous avons tous bu une bouteille entiere d'alcool chacun. Des que nous avions bu, nous allions sur les chantiers, clouer une planche, une tole, monter un mecanisme... La ville ne ressemblait plus trop a grand chose, avec tous ses citoyens ivres. Pourtant, malgres tout ces verres, les defences ne suffisaient toujours pas. Alors, quequ'un a amene de la banque un sac rempli de twinoides. Apres l'alcool, nous nous sommes drogues. Nous avons recommence - des que quelqu'un avait pri ca drogue, il allait sur le chantier aider a aiguiser les scie, a renforce les murs... Et, tout le monde ivre et drogue, nous nous sommes endormis. Seul une seule personne tenait encre debout. Elle savait, que l'avenir de cette ville dependait d'elle. Alors, elle a pris la derniere drogue qui trenait par terre et alla clouer ce dernier mecanisme qui allait surement les sauver. Juste a temps, car des qu'elle a reposer son marteau, elle a entendue un zombie fraper de tout son poids contre les pauvre deffences. Stresse, mais heureuse, la derniere personne alla se chouher dans sont lit. Le lendemain, tout le monde, mettans de cote la geule de bois generale, etait heureux, parce-que les deffence avait tenues le coup, et aucun zombie n'etait arrive a entrer en ville.
Une semain plus tard, au vingt-et-unieme jour de notre aventure, nous avons une belle ville. Et, meme si ce soir la horde fatidique arrive, nous n'avons pas peur, car c'etait trois semaine de pur bonheur.
Et nous n'avons pas peur de mourir, car notre objectif a ete ateint.

Zafura a écrit:: La nuit commence à tomber, l'horizon avale le soleil goulûment tout en sachant qu'il devra le recracher le lendemain afin qu'il puisse assister au massacre. Assis sur le toit de ma maison, je regarde au loin, le regard perdu dans le vide. Mes pensées vagabondent, se remémorant les divers événements de cette cité. Un bref sourire fendit mon visage sérieux lorsque je repensais à ma première nuit ici. Une stupide erreur, j'avais oublié la fatique musculaire, et je m'étais retrouvé isolé du monde, loin de la ville. Comme aujourd'hui, la nuit tombait, et je maudissais ma stupidité. Après avoir dépensé mes dernière forces afin d'aménager un peu les alentours, installant ici un morceau de bois taillé en pointe, creusant quelques trous par là, je m'étais enfoui sous terre, ne laissant qu'un trou pour mon visage afin de ne pas finir asphyxié.

J'avais toujours été malchanceux jusqu'à présent, mais pour une fois, le destin m'avait tendu la main. Je n'avais pas dormi de la nuit, trop stressé par les nombreux allée et venue des créatures de l'Enfer autour de moi. Leurs pas martelaient au sol, tous se dirigaient dans la même direction, apparemment avide de se repaître de chair fraîche. Mais pas de la mienne.

Le lendemain, j'avais commencé à creuser dans les alentours quand ma radio portative s'était mise à crépitée. A travers un nuage de bourdonnement incompréhensible, j'avais entendu quelques mots. "Ne bouge pas, on vient te chercher" Mon coeur avait bondi, et j'avais patienté pendant presque la moitié de la journée avant de voir mes sauveurs, leurs silhouettes se profilant à l'horizon;

Et me voilà, ici, dans cette ville. Cela fait 21 jour que nous tenons sans cesse face aux assauts des zombies. Bien sur, la mort n'a pas épargné tout le monde. D'abord, il y a eu bccl, qui n'a pas tenu le choc de se sentir coincé à la merci des zombies. Quelques pilules de cyanure au délicat goût d'amande ont mis un terme à sa vie. Puis il y a eu wouka, qui s'était fait dévoré par une créature étrange. Ce ne fut que lorsque je ne sais plus qui a trouvé un morceau de cadavre rongé que tout le monde a compris. Une goule se cachait parmi nous, et semblait bien décidé à faire de nous tous son repas. Heureusement, au terme d'une lutte acharnée, un petit commando de vaillant citoyen ont eu raison d'elle.

D'autre l'ont suivi. Certains, soucieux de préserver la vie des autres, avaient tant retenu leur soif pour offrir leurs rations d'eau que leur corps déséché avait été retrouvé, coquille vide dans une tente vide. Une épidémie avait frappé notre citée amoureusement appelée "Rempart Sanglant", nom qui lui allait à merveille lorsque nous avons commencé à la garnir de morceaux de métal rouillé et de piques en bois. Le sang des morts avait imprégné le bois, le colorant en rouge, le rouge du sang. Mais là n'est pas le propos. Deux d'entre nous avaient succombé à une peste foudroyante, de vilaines cloques se formant sur leur peau, bientôt suivi de spasmes et pour finir, après des vomissements répétés, de la mort.

Ce soir, nous allons les rejoindre, ce soir nous allons enfin connaître la paix éternelle. A moins que notre âme ne décide de s'installer dans un nouveau corps provisoire, auquel cas il faudra tout recommencer...

faradey sous l'influence de l'alcool a écrit:: Alors, se soir, il faudrat a la grande majoritee d'entre nous choisir a nouveau: se reincarner dans un nouv...Vv..eau corp, pour se faire a nouveau devorer quelque jours plus tard, ou s'offrir des instant de repit, mais en etant terrible..ee... ement seul dans le neant, entre la mort et la reincarnation.

Oui, bon, la vodka ca fait pas du bien au messages Very Happy

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